Histoire du scandale Takata
Les premiers incidents impliquant des ruptures d’inflateurs Takata apparaissent dans les années 2000. Pendant un temps, ces cas sont traités comme des anomalies isolées. Mais à mesure que le nombre d’accidents et de blessés augmente, les autorités commencent à détecter un schéma commun : même type d’airbag, même fournisseur, mêmes symptômes.
À partir de 2008, certains constructeurs lancent des rappels limités. Entre 2013 et 2015, l’ampleur du problème devient évidente : des dizaines de millions de véhicules, de multiples marques et plusieurs continents sont touchés. Les autorités américaines imposent alors des rappels par vagues, en priorisant les véhicules les plus anciens et les régions chaudes et humides.
Takata finit par déposer le bilan, mais les obligations de rappel restent à la charge des constructeurs, qui doivent informer les propriétaires, fournir les pièces et organiser les remplacements. Dans plusieurs pays, dont la France, les mesures sont progressivement renforcées, allant jusqu’à l’immobilisation des véhicules les plus à risque tant que l’airbag n’est pas remplacé.